La Coordination Nationale des Jeunes pour Paix et Développement au Tchad (CONAJPDT) a, au cours d’un point de presse ce 26 octobre, dénoncé la cherté de vie, la situation sécuritaire ainsi que politique du Tchad.
Le coordonnateur national de la CONAJPDT Mahamat Oumar Ibrahim, à l’entame de ses propos, a mis l’accent sur le déréglément du climat politique au Tchad ce dernier temps ainsi que le silence des autorités de transition face aux multiples urgences observées et signalées dans tous les domaines ces temps-ci. La cherté de vie demeure un sujet brûlant et vers où l’attention devrait être plus orientée, selon le coordonnateur. Le prix des denrées alimentaires grimpe sans raison et sur toute l’étendue du territoire. « Les prix des denrées alimentaires ne font qu’augmenter sans qu’aucune mesure adéquate ne soit prise pour atténuer la souffrance des populations tchadiennes qui tirent le diable par la queue. (…) Aujourd’hui, les ménages tchadiens, où qu’ils se trouvent sur le territoire national sont confrontés à la cherté de vie, alors que rien ne justifierait cette situation. Ajouté à cela, l’accueil massif des réfugiés soudanais dont l’impact sur le social dans les zones frontalières, est à craindre », a-t-il laissé entendre.
Les questions sécuritaire et politique n’ont pas été occultées. La CONAJPDT s’est indignée des failles sécuritaires que l’on constate de nos jours occasionnant des enlèvements et bien d’autres faits. Pour Mahamat Oumar Ibrahim, la politique de main tendue prônée par le gouvernement a montré ses limites, « La politique de la main tendue du président de transition ayant permis le retour au bercail des ex politico-militaires, était un acte salué de tous. Malheureusement, elle vient de montrer ses limites avec le mandat d’arrêt international, lancé contre le leader du parti Les Transformateurs. Alors qu’ils cherchaient à rentrer au pays le 18 octobre passé, Dr Succès Masra et ses camarades de lutte, n’ont pu effectuer le déplacement ».
A cet effet, la coordination appelle les partenaires du Tchad à prendre en compte le contexte du panafricanisme actuel, aux fins de revoir leurs politiques et asseoir une relation de partenariat gagnant-gagnant avec le Tchad. Au gouvernement de transition d’assumer ses responsabilités pour résoudre tous les problèmes qui maintiennent le Tchad dans une position très difficile.
Par : Issa Adoum
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