Droit de l’Homme Sans Frontières (DHSF), en partenariat avec le National Endowment for Democracy (NED) et le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (REDHAC), a lancé le 27 décembre à Chagoua, dans le 7ème arrondissement de la capitale, une formation axée sur les stratégies de négociation et l’introduction à la justice transitionnelle.

Cette formation a réuni des jeunes issus de diverses organisations de défense des droits humains, de la société civile. L’objectif est de constituer une base solide de médiateurs prêts à intervenir pour résoudre les conflits et promouvoir l’état de droit.

Cet atelier s’inscrit dans une démarche visant à bâtir un avenir radieux, fondé sur la paix, la justice et la réconciliation. L’Afrique, et le Tchad en particulier, fait face à de nombreux défis liés à des conflits sociopolitiques, des violations des droits humains et des crises armées. Pour relever ces enjeux, il est crucial de mettre en place des mécanismes adaptés.

En lançant cette formation, le président de Droits de l’Homme Sans Frontières (DHSF), Layibé Tourdjoumane, a souligné la nécessité de cette initiative qui comporte plusieurs enjeux. « La médiation et la justice transitionnelle représentent des piliers fondamentaux dans la consolidation de la paix. Elles permettent non seulement de répondre aux exactions du passé, mais aussi de jeter les bases d’une réconciliation durable et d’un développement harmonieux. (…) Le chemin vers la paix est exigeant, mais il n’est pas impossible », a-t-il déclaré.

Ils sont une vingtaine à participer à cette formation. Les jeunes présents ont exprimé un besoin dans ce sens, auquel cette initiative apportera une réponse.

Par : Issa Adoum