Le Cefod a accueilli ce 07 juin un atelier de renforcement des capacités des organisations de la société civile féminines. C’est dans le carde de la mise en œuvre des activités du plan genre, au niveau du Country Level Implémentation Plan(CLIP) de l’Union Européenne.
Evaluer les activités passées et proposer un plan d’action commun en vue d’une synergie d’actions est le but de la tenue de cet atelier. Il s’agit d’accroître le nombre et l’efficacité des actions, de contribuer à l’égalité entre l’homme et la femme, identifiées dans le cadre du Plan de mise en œuvre CLIP-Tchad 2021-2023, a laissé entendre Benoudji Colette, coordinatrice Lead-Tchad. C’est aussi pour encourager l’État tchadien à atteindre les objectifs fixés en 2019-2023 en matière de lutte contre les violences basées sur le genre.
Selon la présidente nationale de la Cellule de Liaison des Associations Féminines (Celiaf), Yodamne Marie, au Tchad, les grossesses précoces, les mutilations génitales féminines qui touchent 34% des femmes âgées de 15 à 49 ans et les violences à l’égalité des femmes sont très répandues.
L’ambassadeur, représentant de l’UE au Tchad, Kurt Cornelis, pour sa part a déclaré que l’égalité de sexe n’est pas seulement un droit permanant à la personne mais il est nécessaire de pouvoir partager un monde pacifique, sain et prospère. C’est pourquoi selon lui, il faut renforcer les capacités à tous les niveaux pour éradiquer ce fléau.
Recent Comments