Le Comité de Crise des enseignants a récemment annoncé la tenue d’un congrès du SET, chose que le Syndicat des Enseignants du Tchad (SET), gobe mal. C’est ainsi que ce 23 janvier 2024 le SET a tenu informer et avertir une unième fois, sur les manœuvres du comité de crise qu’il juge ‘’illégal et illégitime’’. C’est au cours d’un point de presse animé au siège du SET, que le chargé de revendication a exprimé les mécontentements de ladite institution.
Selon Djasrabaye Ngaba Kil, par ailleurs chargé de revendication du SET, le comité de crise dirigé par Djimoudel Faustin a fait des sorties pour accuser à tort et à travers, le SET de corrompu. Ce comité a aussi annoncé aux enseignants un arrangement avec le gouvernement qui a accepté de répondre à leurs doléances et préoccupations. Avant de qualifier ces actes de mensongers et d’illusionnistes, le SET balaie d’un revers de main toutes les accusations portées à son égard. Pour Djasrabaye Ngaba Kil, ces accusations visent essentiellement le secrétaire général du SET. Poursuivant son intervention, le chargé de revendication a traité le comité qui a à sa tête, Djimoudel Faustin ‘’d’illégal et d’illégitime’’, donc ne disposant d’aucun pouvoir décisionnel. Car ce comité de crise, cherche à prendre d’assaut le SET en usant de la sensibilité des enseignants. « Initialement il a exploité la sensibilité des enseignants en promettant le remboursement immédiat des 16 mesures. Les enseignants, prenant ces mensonges pour une vérité, ont cru en cette illusion. (…) Faustin a continué à distraire les enseignants avec des vains espoirs, tels que la planification de remboursement des 16 mesures, dont 50% à la fin janvier, la collecte des actes de carrières depuis 2016 ».
Rappelons que ce comité entend organiser un congrès du 16 au 17 février prochain. Face à cette situation, le SET a laissé entendre qu’il a ‘’atteint ses limites’’ et attire l’attention du comité de crise sur l’organisation dudit congrès.
Par Issa Adoum
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