A l’occasion de la Journée Mondiale de lutte contre le Sida et dans le cadre des 16 Jours d’activisme contre les violences faites aux femmes, le Conseil National de Lutte contre le Sida (CNLS), a organisé un café de presse ce 29 novembre dans un hôtel de la place, sous le thème : Femmes, Jeunes et Adolescents
Le slogan de l’édition 2024 de la Journée mondiale de lutte contre le sida porte comme slogan “Suivons le chemin des droits“. Selon Dr Françoise Ndayishimiye Directrice pays, représentante pays ONUSIDA, la lutte contre le VIH/SIDA ne peut se faire sans un véritable respect des droits de chaque individu. Pour elle, les droits humains sont au cœur du combat de son institution, car ils garantissent à chacun l’accès à l’information, aux soins et au soutien dont ils en ont besoin. Les thèmes clés abordés lors des échanges sont entre autres : La situation épidémiologique et de la réponse au VIH au Tchad ; L’éducation positive sur le VIH pour l’atteinte de la vision Zéro discrimination à l’horizon 2030 pour transformer les perceptions et favoriser l’inclusion ; La situation, impact et prise en charge des violences basées sur le genre (VBG) ; Informations sur la Prévention de l’Exploitation et des Abus Sexuels (PSEA) au Tchad en général et plus particulièrement en situation humanitaire. Dr Françoise de poursuivre que c’est une occasion pour tout le monde de réfléchir à l’intersection entre les droits des femmes, la santé et la prévention du VIH. Les violences, sous toutes leurs formes, constituent un obstacle majeur à l’accès aux soins et à l’information.
Pour protéger les acquis de la lutte contre le VIH et progresser davantage vers un objectif vital de 2030, l’ONUSIDA a publié avant la journée de lutte contre le SIDA un rapport, intitulé ” Suivons le chemin des droits”. Ce document montre que le respect des droits humains est une des voies à suivre pour une riposte au VIH solide et durable. L’ONUSIDA pense que le monde peut mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique si les droits humains de toutes les personnes vivant avec le VIH ou exposées au risque d’infection sont protégés. Le respect des droits des femmes et des jeunes filles est aussi essentiel pour mettre fin à la maladie.
Par : MEMADJI Flore
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