L’ONG Essor a officiellement lancé, ce 29 janvier 2025 au Musée National, la phase II de la Convention Programme Éducation, Expérimentation et Apprentissage (CPEEA). Placée sous le thème « Approches transformatrices en faveur d’une éducation inclusive et citoyenne », cette initiative vise à renforcer le rôle des acteurs éducatifs publics et privés comme leviers clés d’une éducation inclusive et citoyenne de qualité. Financée par l’Agence Française de Développement (AFD), la convention s’étendra sur trois ans (2024-2027). 

Lors de son allocution, le Coordinateur Pays de l’ONG Essor, Pizeube Gabdoulbe Hervé, a détaillé les objectifs stratégiques de cette deuxième phase : « Notre vision est de manière générale de faire de l’éducation inclusive et civique un levier essentiel de l’autonomisation des communautés, de la société civile et des pouvoirs publics dans 5 pays. Et plus spécifiquement de : Renforcer la mise en œuvre du Parcours Citoyen ; Renforcer les compétences des adolescents et jeunes et leur engagement dans la réalisation des ODD ; contribuer à renforcer l’engagement collectif des acteurs de l’éducation non formelle et contribuer à renforcer le pouvoir d’agir des jeunes filles et garçons de manière à faire d’eux des acteurs importants de changement au sein de leurs communautés ». 

Présent à la cérémonie en tant que représentant du ministère de la Jeunesse et des Sports, le directeur de l’Insertion Sociale des Jeunes, Bakra Béchir Souaré, a salué l’impact de ce partenariat pour les politiques publiques : « De façon concrète cette convention entend accompagner des acteurs locaux en vue d’une appropriation et d’une réplication des méthodologies éducatives, mise en œuvre depuis plusieurs années tout en participant au processus d’amélioration de ces méthodes. Ainsi 600 adolescents dont 50% de filles seront accompagnés grâce au Parcours Citoyen ; 06 organisation communautaire de base (OCB) seront accompagnées pour développer leur expertise technique dans le domaine de l’éducation et de l’adolescence via la formation des animatrices/teurs et l’implémentation du Parcours Citoyen ». 

Enfin, Sagrona Tchandoulaye, référent technique d’Essor à N’Djamena, a présenté les résultats prometteurs de la phase I tout en soulignant les axes d’amélioration pour la phase II. Parmi les recommandations figurent : la réduction persistante des barrières pour les personnes vulnérables et les filles, le développement d’outils pédagogiques adaptés, la promotion accrue du leadership des adolescents et une meilleure visibilité des impacts du Parcours Citoyen.

Par : Issa Adoum