La montée en flèche de la consommation de boissons frelatées par les jeunes, qu’ils soient élèves ou étudiants, représente une menace croissante pour leur réussite, leur bien-être et leur sécurité. Cette tendance préoccupante prend de l’ampleur de manière alarmante au fil des jours.
À Ndjamena, on constate la présence de débits de boisson aux abords de certains établissements scolaires, instituts et centres de formation, où les élèves et étudiants se retrouvent pendant leurs pauses ou sèchent volontairement les cours pour s’y rendre. Malheureusement, ils sous-estiment souvent les risques associés à leur réussite académique et à leur santé. En état d’ébriété, ces jeunes peuvent commettre des actes d’incivilité, les exposant ainsi à de graves conséquences.
Il est impératif que les jeunes prennent conscience du danger imminent que représente la consommation de ces boissons. De même, les responsables des établissements scolaires et universitaires doivent assumer leur responsabilité en mettant en place des mesures coercitives et concrètes pour encadrer les jeunes et décourager cette pratique préjudiciable.
Il est important de rappeler qu’avec le décret N°2835 du 5 septembre 2022, le gouvernement tchadien a pris des mesures fermes en interdisant l’importation, la fabrication, la détention, la circulation, la vente, l’offre et la consommation des boissons frelatées sur l’ensemble du territoire national. Cette réglementation vise à protéger la jeunesse et à garantir un environnement sûr et propice à leur éducation et leur développement.
Par : Djegoye Cécile (Stagiaire)
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