L’Union Nationale des Étudiants Tchadiens (UNET), section de N’Djaména, a tiré la sonnette d’alarme sur les conditions de vie “calamiteuses” des étudiants et a lancé un ultimatum de 72 heures au Centre National des Œuvres Universitaires (CNOU) pour rétablir les services de transport et de restauration. C’est à travers un point de presse ténu ce 16 octobre à son siège à la faculté mère d’ardepdjoumbal.

Réuni le 15 octobre 2025, le bureau exécutif de l’UNET a tenu une réunion élargie avec les coordinations des différentes facultés et les délégués des axes pour examiner la situation “préoccupante” qui prévaut au sein de l’université. Les discussions ont principalement porté sur les difficultés persistantes liées au transport et à la restauration universitaires.

À l’issue des délibérations, les participants, “dans un esprit d’unité et de détermination”, ont formulé les demandes urgentes suivantes :

• La mise en circulation effective des bus universitaires.

• La réouverture immédiate des restaurants universitaires.

• Le respect strict du passage des bus dans tous les axes desservis.

L’UNET a ainsi adressé un préavis de 72 heures au CNOU, exigeant la reprise immédiate et effective des services de transport et de restauration. L’organisation estudiantine a averti qu’à l’expiration de ce délai, elle se réserve le droit d’organiser une manifestation pacifique de grande envergure et de procéder à une rupture définitive de partenariat avec le CNOU.

Ce nouvel ultimatum de l’UNET témoigne de l’exaspération croissante des étudiants face à la dégradation de leurs conditions de vie et met la pression sur le CNOU pour trouver des solutions rapides et efficaces. L’issue de cette crise pourrait avoir des conséquences importantes sur le climat social au sein de l’université.

Par : GAKTOUA Assane Jérémie