Le Centre Innovation et Développement a lancé officiellement ce samedi 5 avril 2025 le projet “Initiative Résilience et Adoption des Communautés à Mongo.
Une foule de jeunes, des responsables locaux et des curieux s’est rassemblée pour assister à un événement marquant, le lancement de l’Initiative Résilience et Adoption des Communautés, plus connue sous le nom d’IRA. Porté par le Centre Innovation et Développement (CID), une structure privée tchadienne, ce projet novateur promet de changer le visage de Mongo en misant sur la force de sa jeunesse. Objectif, assainir la ville, reverdir les espaces, et insuffler une dynamique communautaire durable.
La cérémonie s’est tenue sous la houlette du Général Abdoulaye Ibrahim Siam, délégué général du gouvernement auprès de la province du Guéra. À ses côtés, Seidou Mahamat Seidou, représentant officiel de l’IRA, a détaillé la vision du projet : unir les énergies locales autour d’un même but, faire de Mongo une ville propre, verte et dynamique.
Parmi les prises de parole les plus marquantes, celle de Bichara Abdoulaye, coordonnateur de l’Association des Jeunes du Guéra (AJEG), a résonné comme un cri du cœur. “La jeunesse est prête”, a-t-il lancé. Il poursuit de dire : “Nous voulons être les acteurs du changement, pas de simples spectateurs.”Le maire de Mongo, Hamza Abba Djaourou, n’a pas caché sa fierté : voir sa ville choisie comme point de départ d’un tel projet est, selon lui, “un honneur et une responsabilité”. Il a appelé les habitants à se mobiliser aux côtés des jeunes pour faire reculer l’insalubrité.
Point d’orgue de la cérémonie : la remise officielle de matériel d’assainissement et d’équipements sportifs à 500 jeunes engagés. Pelles, balais, gilets, gants, mais aussi ballons et équipements d’entraînement… Autant d’outils pour bâtir une ville plus saine, mais aussi pour renforcer la cohésion sociale par le sport et l’action collective.
Le Général Abdoulaye Ibrahim Siam a conclu en affirmant que ce projet n’était qu’un début. “L’IRA est un signal fort que nous envoyons : oui, le changement est possible. Et il commence ici, à Mongo, avec ses jeunes.”
Par : Hassana Hamit Adoum
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