Le 21 septembre 2025, à l’occasion de la Semaine mondiale de la paix, l’ONG Salama Peace Initiative (SPI) a organisé une journée d’information et de vulgarisation consacrée aux résolutions 2250 Jeunes, Paix et Sécurité et 1325 Femmes, Paix et Sécurité du Conseil de sécurité des Nations Unies.

L’événement a réuni des représentants des agences onusiennes ainsi que des autorités nationales tchadiennes. L’objectif était de renforcer les capacités des jeunes et des femmes, particulièrement en période de crise, et d’explorer les moyens de consolider la paix et la sécurité au Tchad.

Adoptées par le Conseil de sécurité, les résolutions 2250 et 1325 sont considérées comme des textes de référence : la première met en avant le rôle des jeunes dans la prévention et la résolution des conflits, tandis que la seconde insiste sur la participation des femmes dans les processus de paix et de sécurité.

La présidente de SPI, Josiane Djikoloum Darwatoye, a souligné l’importance de cette initiative pour le Tchad : « Cette journée est un cri de cœur, c’est une action citoyenne, c’est une réponse concrète des femmes et jeunes tchadiens aux nombreux défis sécuritaires auxquels nous faisons face. Ce rendez-vous est une opportunité stratégique. Il offre un espace d’échange constructif où institutions, société civile, communautés locales, partenaires techniques et financiers pourront partager des expériences de bonnes pratiques tout en formulant des recommandations fortes et concrètes pour un engagement collectif inclusif dans notre Nation. » Elle a plaidé également pour une mise en œuvre effective de ces résolutions afin d’impliquer davantage les jeunes et les femmes, qu’elle a qualifiés de « principaux acteurs de la paix ».

De son côté, le ministre de la Jeunesse, Hamit Maidé Lony, a félicité SPI pour son engagement, tout en assurant du soutien de son département. Il a insisté sur la nécessité d’une réponse collective aux défis auxquels le Tchad fait face. « Nous savons que notre pays traverse des défis profonds : tensions communautaires, vulnérabilités économiques, influences des groupes extrémistes, chômage, changement climatique. Mais face à ces défis, la réponse ne peut être que collective et inclusive. Et dans cette réponse, les jeunes et les femmes ne peuvent pas être à la périphérie. Ils sont le cœur même de la réponse. » a-t-il lancé.

La journée a été rythmée par des exposés et discussions interactives autour de trois axes majeurs : comprendre les résolutions 2250 et 1325 (fondements, piliers, enjeux) ; mise en œuvre de l’agenda Jeunes, Paix et Sécurité : défis, pratiques inspirantes et perspectives ; mise en œuvre de l’agenda Femmes, Paix et Sécurité : défis, pratiques inspirantes et perspectives.

Les travaux se sont achevés par une séance de restitution et la formulation de recommandations concrètes pour renforcer l’inclusion des jeunes et des femmes dans la construction de la paix au Tchad.

Par : NDADNOUBA ALIENA (Stagiaire)