Le Ministère de l’environnement, de la pêche et du développement durable du Tchad, a organisé une journée d’information et d’échange ce 02 Novembre 2024, sur les enjeux de la Conférence des différentes parties à la Convention-Cadre des Nations Unies sur le changement climatique (COP29), qui se tiendra à Bakou en Azerbaïdjan.

Selon le Secrétaire Général du Ministère en charge de l’environnement Yamita Hassan Tété qui a présidé la cérémonie d’ouverture, cette journée revêt une importance capitale pour la préparation du Tchad à la COP29. Car elle renforce non seulement la compréhension commune des enjeux mais aussi, la détermination à obtenir des résultats concrets lors des sessions de COP29.

Cependant, le Tchad prépare cette messe mondiale dans des conditions liées aux inondations très difficiles qui ont causé d’énormes pertes en vie humaine et matérielle. Etant donné que cette COP se présente comme la ‘’COP des finances’’, le SG du Ministère de l’environnement souligne que ce n’est pas un hasard. « Le financement est au cœur des préoccupations des pays en développement, et particulièrement des pays moins avancés comme le nôtre ». Il s’est adressé à cette occasion aux représentants des organisations en leur rappelant leur rôle crucial pour cette assise. « Votre rôle dans les prochaines assises sera déterminant. Vous êtes les témoins directs des impacts du changement climatique sur nos communautés (…). J’appelle chacun d’entre vous à porter haut et fort le plaidoyer pour une justice climatique en faveur du Tchad. (…), il est temps que la communauté internationale reconnaisse pleinement la situation particulière des pays les moins avancés comme le nôtre ». Il a tenu souligner les attentes du Tchad pour cette COP qui sont claires et légitimes. Elles sont l’accès rapide et facile au fond pour les pertes et préjudices causés par les récentes catastrophes qui ont frappé ; la création de fonds d’urgence spécifiques pour financer la préparation ; un soutien accru pour le renforcement des capacités humaines, techniques et technologique.

Pour lui, l’heure n’est plus au discours mais à l’action pour que la prochaine COP marque un tournant décisif dans la mobilisation des moyens nécessaires pour faire face à la crise climatique. « Ensemble, unis et solidaires, nous devons porter les aspirations légitimes de notre peuple à un développement résilient au climat. Notre avenir et celui des générations en dépendent » à-il ajouté.

Par : RASSEM Nathalie