Du 16 au 19 septembre 2025 a lieu un atelier crucial pour l’amélioration du système pénitentiaire au Tchad. Initié par la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) en partenariat avec l’ECES et soutenu par le Projet d’Appui au Parlement et aux Processus Électoraux (PAPPE) ainsi que l’Union européenne, cet atelier a réuni une quarantaine d’acteurs clés pour valider les rapports détaillés sur les conditions de détention dans les maisons d’arrêt et autres lieux de privation de liberté.

A l’issus des missions de terrain menées par la CNDH, les rapports dressés ont montré un état des lieux exhaustif des conditions carcérales au Tchad, mettant en lumière plusieurs défis majeurs tels que la surpopulation carcérale, le manque d’infrastructures adaptées, l’insuffisance de formation du personnel pénitentiaire et le non-respect fréquent des standards internationaux, notamment les Règles Nelson Mandela.

Cet atelier a permis de consolider les données et de créer un espace de dialogue constructif entre les différentes parties prenantes variées, notamment les autorités judiciaires, la société civile et les partenaires internationaux. Il représente également de validation représente un moment clé dans la mobilisation collective visant à transformer les prisons tchadiennes en des lieux où les droits humains sont pleinement respectés.

Les participants ont produit des recommandations applicables et efficaces en matière de réforme carcérale, qui seront essentielles pour bâtir un système pénitentiaire plus juste, humain et social, capable de garantir les droits des détenus et de faciliter leur réinsertion sociale.

La Rédaction